Ouverture de la Commission de Durabilité 2025
L'événement a eu lieu à la CCIFUY et a réuni des représentants du secteur des affaires et de nos partenaires, ainsi que le Conseil d'Administration.
Dans le cadre du lancement 2025 de notre Commission Développement Durable, une activité intitulée « Dialogue Développement Durable entre l'Uruguay et la France : Quels sont les enjeux les plus pertinents pour les deux pays ? » a eu lieu ce matin.
Des représentants du monde des affaires ont participé à cette activité, axée sur un panel composé d'experts d'entreprises locales et internationales de premier plan : Laura Kotsachis, Responsable du Secrétariat Général et des Affaires Générales de Salus ; Agustina Vacotti, Représentante Développement Durable ; Sylvain Lambert, Associé et Responsable Développement Durable, et Jean-Baptiste Petit, Directeur Développement Durable de PwC France & Maghreb.
Cet échange a porté sur les initiatives les plus importantes en matière de développement durable actuellement développées par les deux pays et sur les progrès réalisés dans ce domaine.
Lors de la réunion, tous les participants ont convenu que cette question représente un défi et un engagement quotidien, non seulement pour tous les citoyens, mais aussi pour les programmes de chaque pays, fortement axés sur le développement durable par le biais de politiques publiques spécifiques.
La France renforce ses politiques environnementales depuis des décennies grâce à diverses initiatives telles que l'économie circulaire, un engagement fort des entreprises, avec la mise en œuvre d'une réglementation proactive de l'information sur le développement durable depuis 2001, la volonté des investisseurs de changer et les agences de notation.
De même, au niveau des entreprises, l'économie circulaire est fortement intégrée à leur stratégie, grâce à un travail approfondi sur des sujets clés tels que le climat, l'éco-conception des produits, les droits humains et la biodiversité.
L'économie circulaire, dont la réglementation est en vigueur en France depuis cinq ans, est devenue un outil novateur qui a renouvelé les conditions de nouveaux modèles économiques et permet, entre autres, d'établir des relations plus solides et plus étroites avec les portefeuilles clients.
En France comme dans le reste de l'Europe, la sensibilisation au développement durable contribue à préserver la valeur, et la publication de ces actions encourage nécessairement les entreprises à améliorer leur comportement environnemental et fiscal, interne et externe.
L'absence de publication entraîne de lourdes sanctions fiscales pour les entreprises et compromet leur réputation.
En Uruguay, les représentants de Salus ont présenté une analyse comparative des mesures nationales et de celles en cours de mise en œuvre : sur le continent, l’Uruguay est en tête de la feuille de route pour les énergies renouvelables, avec 98 % de son mix énergétique, et est le premier pays à reconnaître l’utilisation de l’eau comme un droit fondamental, avec un accès à l’eau de 98 %.
Sur le plan fiscal, des obligations vertes ou durables ont été mises en place pour encourager les pays à relever le défi de la décarbonation par le biais de prêts bancaires auprès d’organisations multilatérales.
Cependant, ces mesures semblent insuffisantes. Depuis plusieurs années, le pays atteint ses objectifs de collecte et de tri des déchets, mais sans progrès tangibles.
Cependant, le pays stagne dans plusieurs domaines :
La politique d’acquisition de voitures électriques et la mise en œuvre actuelle de l’efficacité énergétique dans les foyers sont floues. Des difficultés d’approvisionnement sont constatées et les projets d’envergure, notamment liés à l’hydrogène vert, progressent peu.
Actuellement, bien que le nouveau gouvernement ait un programme de lutte contre le changement climatique, il faudra attendre des mesures concrètes dans ce domaine.